Déjà trois mois de passé au Patro.

 
Au mois d'août, les animateurs se retrouvaient pour préparer la rentrée Patro car certains changements s'annonçaient :

départ de Josianne Musick, ex-Animatrice des Benjamins et Benjamines, et entrée de 4 nouveaux Animateurs - Marie-Julienne Drisket, Karine Heptia, Brigitte Billen, Alain Wezel.

Rôle de chacun d'entre eux :

- notre aumônier : Monsieur le Curé Calcus, point de vue religieux    et administratif.

- notre Animatrice adulte : Jeanne-Marie Gérôme, guide les réunions des animateurs plus âgés sur des sujets n'ayant pas pour but direct la vie au Patro, mais des discussions plus étendues.

- notre présidente : Marcelle Gérôme, guide les réunions concernant les activités du Patro et la bonne entente dans l'équipe.

- nos Animateurs volants : Chantal Engelborghs et Pierrot Delruelle, aident les jeunes Animateurs à prendre conscience de leurs responsabilités.

Grands : Ludwig Billen

Grandes  : équipe autonome

Conquérants : Alain Wezel

Alpines : Ingrid Billen

Chevaliers : Joseph Decocq

Etincelles 1 : Karine Heptia

Etincelles 2 : Marie-Julienne Drisket

Benjamins : Marc Gérard

Benjamines  : Brigitte Billen

Après ces changements dans l'équipe de cadre, celle-ci a ainsi pu accueillir le dimanche tous ses petits Patronnés.

Les quelques souvenirs du camp tels que films, photos ont été montrés le 6 octobre.   A cette occasion, tous pouvaient ainsi se retrouver pour déguster quelques miches et se désaltérer.

 
C'est le lendemain que chaque équipe commençait à préparer ses danses ... pour une fête qu'ils veulent gaie et distrayante pour leurs parents et amis.   Et c'est ainsi, que le 3 novembre au matin, brosses et torchons s'emmèlèrent comme le rangement des décors et le matériel dans les coulisses afin que tout soit prêt à être utilisé le soir pendant la représentation du spectacle.

Notre fanfare, toujours présente au rendez-vous, s'est alliée avec eux en préparant un nouveau répertoire pour notre fête.

 
On peut dire que chacun y a mis tout son coeur pour réaliser au mieux son rôle.

 
Nos Grandes se sont engagées  pour rappeler le thème de camp qui avait pour but de montrer le chemin que le Patro essaye de suivre.

 
Nous remercions la fanfare, le disc-jockey et les membres du cercle.

Nous remercions également les parents et amis toujours nombreux pour nos festivités et pour leurs dons généreux.

Et n'oublions pas Monsieur le Curé et sa Maman qui ont accepté de prêter quelques pièces de leur maison pour caser nos petites troupes de comédiens.

                                               A la prochaine !

                                                                                  Animateurs, animatrices.

"Vous nous avez volé Noël"

                                   par Guy Gilbert, prêtre éducateur de rue à Paris

A Noël, un jeune de la rue me demandait de lui  expliquer cette fête :

"La Sainte Vierge, c'était si tu veux, une romanichelle.   Elle passait dans les rues et tout le monde la rejetait.   Elle est allée coucher dans une crèche, le seul endroit où on ne l'a pas jetée dehors.   Son fils Jésus est né.   Pour nous, chrétiens, c'est le fils de Dieu.  

Pour naître comme le dernier, Jésus voulait ressembler au dernier des hommes pour dire à tous ceux qui sont rejetés qu'il était d'abord leur frère."

 
Quelques instants, le jeune réfléchit puis il dit d'un seul coup : "Alors, vous nous avez volé Noël !"

 
Noël dans la rue, là où ils vivent dans la souffrance, c'est l'anti-fête ...

Ils ont une vague conscience qu'on leur a volé leur fête.

Ce sont eux qui sont pour nous la référence à l'Evangile et qui nous posent les vraies questions.   Puisses-tu, ami, te battre cette nuit-là contre toutes les barrières de l'habitude et du confort, pour essayer de rendre Noël à tous ceux autour de toi à qui nous l'avons pris.

SAMEDI 1 DECEMBRE  le matin RECOLTE VIEUX JOURNAUX.   BOTTINS TELEPHONE devant vos maisons.   Paquets ficelés s.v.p.

Pour les Oeuvres Paroissiales   MERCI !

Camp de TENNEVILLE 1980

 
Par un beau matin d'été, par un beau soleil doux, un ciel gris et une brume de pluie, nous nous sommes retrouvés par une longue traverse de notre plat pays aux abords de nos majestueuses Ardennes.

 
Là, par un ciel plus gris encore, nous sommes rentrés dans ce triste camp de Basseilles où chaque équipe s'est empressée de choisir son emplacement dans un des deux dortoirs.

 
Le lendemain, commençaient les constructions de cabane, jeux de bois et la reconnaissance de l'endroit.

 
Le troisième jour déjà, se déroulaient les olympiades et si vous les aviez vus ... ils sautaient, ils rampaient, ils schootaient et parfois même tombaient dans cette prairie boueuse entourée de sapins qui fendaient le ciel gris.

 
Le samedi 12, les animateurs s'étaient déguisés en blessés pour le grand jeu.   Les Patronnés devaient les retrouver et aller décrire leur blessure à la Croix Rouge.

 
Le dimanche 13 à 11h, nos parents arrivaient au camp.   Comme d'habitude, la messe débutait notre journée, suivie d'un repas toujours succulent préparé par nos cuistots.   Les jeux se sont déroulés l'après-midi dans le réfectoire vu le temps.   Et c'est vers 18h que nos parents nous quittaient et que nous reprenions l'ambiance du camp ... Une bonne nuit pour se préparer pour la marche.

 
Le lundi à 11h, nos Benjamins et Benjamines, tartines au dos et double vêtements se préparaient pour une marche de 10 kilomètres.

De notre camp, nous pouvions apercevoir un feu d'apaches, eh oui ... c'étaient nos Benjamins et Benjamines qui grillaient au bout d'un long bois leur saucisse.   Après une bonne sieste dans une grange qu'un fermier avait prêté pour protéger   nos petits de cette pluie interminable, ils reprirent le chemin du camp.

Nos Chevaliers et Etincelles 1, auprès d'un ruisseau, avaient employé le même système pour le repas mais s'étaient permis de rentrer à une heure plus tardive.

 
Etincelles 2 et Conquérants, eux, faisaient un hike et se sont construits de petites cabanes de foin dans une grange pour y passer la nuit.   Ils ont reçu du lait chaud du fermier.

Près d'un village proche de notre camp 1981, nous trouvions les Grands qui s'étaient eux aussi arranger leur petit coin pour la nuit.   Ils ont préféré éviter les complications de faire un feu de bois pour leur repas : ils avaient emporté un petit réchaud à gaz, quel luxe !

 
Les Grandes, elle, ont quitté l'endroit de camp vers 23h pour une marche de nuit qui leur semblait interminable.   On le comprend quand on sait qu'après 2h de marche, elles ne se trouvaient qu'à 3 kilomètres du camp à cause d'un petit crochet non justifié par l'itinéraire.

 
Le jeu de nuit s'est déroulé dans un bois.   Un grand repas attendait les Patronnés qui devaient le retrouver à condition de s'être procuré auprès des Animateurs leur couvert.   Mais bien entendu, quelques petits gages les attendaient aussi tout le long de ce jeu et par réponse fausse donnée aux questions qui leur étaient posées, ils avaient un couvert à salade au lieu d'une assiette solide ... Faut-il préciser qu'ils n'avaient pas de table et que c'est sur leurs genoux qu'ils ont dû opérer et qu'ils devaient manger une biscotte enrobée de choco.

 
Malheureusement, notre feu de camp a dû se dérouler à l'intérieur.   Malgré les 10 jours de pluie, nos Patronnés ont su partager leur joie à travers cette veillée.  

 
Et c'est par un ciel étoilé que notre camp se terminait.